Ces informations sur l'amygdalectomie pour les enfants de moins de 8 ans sont données à titre purement informatif.
En effet, en raison de l’évolution des techniques et des spécificités de chaque cas, ces réponses aux questions fréquentes ne sauraient se substituer aux consultations, recommandations et prescriptions délivrées par les docteurs Jean Philippe Durrieu et Christelle Charles, Chirurgiens ORL à Toulouse (31000 - Haute-Garonne).

1/ Quel type d’anesthésie est pratiqué ?

Il s’agit toujours d’une anesthésie générale.

2/ Combien de temps dure cette intervention ?

Cette intervention dure entre ¼ et ½ heure, et après c’est le passage en salle de réveil.

3/ Quelle est la durée d’hospitalisation ?

Il s’agit d’une hospitalisation ambulatoire : dans ce cas de figure, c’est la journée ; sauf pour les enfants habitant à plus de 40 km de la clinique.

4/ A partir de quel âge peut-on bénéficier de cette intervention ?

Pour cette intervention, ce n’est pas une question d’âge mais une surtout une question de poids. On opère rarement avant que les enfants ne passent les 10 kg.

5/ Est-ce que l’opération est douloureuse ?

Oui, cette intervention est douloureuse pendant environ 3 à 4 jours. Cela est très variable d’un enfant à l’autre. Votre enfant sortira de la clinique avec une ordonnance avec des antalgiques et des antibiotiques, qui permettent un retour à la maison en toute quiétude.

Il n’en demeure pas moins préférable de garder l’enfant au repos à domicile pendant 3 à 4 jours.

6/ Quelles sont les suites immédiates après cette intervention ?

Dans les suites immédiates, votre enfant risque d’avoir des difficultés pour manger en raison de la douleur, mais aussi de la peur d’avoir mal. Les 3 premiers jours, il convient que l’enfant mange froid et lisse (mixé) et surtout qu’il boive pour éviter tout risque de déshydratation.

Ensuite, c’est lui qui vous dira en fonction de son ressenti.

Nous conseillons de prévoir de garder les enfants durant une semaine après l’intervention. Ensuite, en fonction de l’évolution, il pourra revenir à l’école après le 3ème ou 4ème jour.

Il sortira avec une ordonnance de médicaments pour gérer la douleur.

7/ Y a-t-il des risques à faire cette intervention ?

Le bilan d’anesthésie est très important pour rechercher des troubles de la coagulation. En effet, le risque hémorragique jusqu’à la chute d’escarres se situe entre 10 et 15 jours après la chirurgie. L’escarre est le tissu de cicatrisation qui recouvre toujours la zone opératoire avec un aspect fibrineux marron-vert et surtout la « bouche pas propre ».

Ce « bouchon de cicatrisation » s’élimine progressivement en une quinzaine de jours au fur et à mesure de la cicatrisation sous-jacente. Très rarement, il peut se décoller accidentellement (entre J10 et J15) avec des crachats sanglants (peu inquiétants) ou des saignements plus importants.

Il s’agit dans ce cas de saignements peu abondants mais problématiques par la formation d’un caillot ou leur caractère répétitif. Si cela semble être le cas, il faut consulter le service d’urgences de la clinique Ambroise Paré qui nous le fera savoir et demandera notre avis.

Très exceptionnellement, un complément de coagulation peut être fait au bloc opératoire au décours d’une anesthésie générale de quelques minutes. C’est la raison pour laquelle nous demandons un repos relatif en zones surveillées pendant cette période (J10 et J15) ; et d’éviter de se retrouver en zones éloignées de tout avis médical.

8/ L’intervention est-elle prise en charge par la sécurité sociale ?

Oui, cette intervention est prise en charge par la sécurité sociale. Reste éventuellement à votre charge le dépassement d’honoraires qui sera pris en charge en fonction de votre contrat de mutuelle.

Un devis vous sera remis avant l’intervention afin de le transmettre à votre mutuelle pour que celle-ci vous dise exactement ce qui peut être remboursé.

De même, vous aurez une facture officielle à la sortie d’hospitalisation.

Lieux d'exercices
Clinique Ambroise Paré Toulouse
Clinique Pasteur Toulouse
Le Dr Durrieu est expert près la Cour d'appel de Toulouse
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